3-Le coup de foudre, c’est socioculturel
Exit le romantisme, de nombreuses études sociologiques (l’INED, l’Observatoire du Bonheur) démontrent que lors d’une rencontre, on se dirige spontanément vers des personnes correspondants à nos gènes, mais que l’on est également séduits par des choses aussi futiles et superficielles qu’un choix de vêtements ou une coupe de cheveux. En somme, le coup de foudre est déterminé par notre milieu et nos expériences sociales. Une sorte de casting à la Bachelor, pas très chic et totalement inconscient. De quoi faire plaisir à papa !
4 – Tomber amoureuse prend moins d’une seconde
C’est en tout cas ce qu’affirme Stéphanie Ortigue, professeur à l’université de Syracuse. Son étude, publiée dans la revue Journal of Sexual Medicine, affirme “qu’il suffit de 0,2 seconde pour tomber amoureux” et que cela produirait “le même état euphorique que la prise de cocaïne“. Mais, comme pour la drogue, l’effet des “molécules du bonheur” n’est pas éternel et la redescente amoureuse peu parfois être brutale. Comme pour cette pauvre Mme Bovary, amoureuse éperdue, suicidaire lorsqu’elle revient à la réalité. Bref, l’amour se fait en un cinquième de seconde et dure à peine trois ans…
5 – Le coup de foudre est un pari risqué sur l’avenir
On le sait : l’amour est aveugle. En effet, l’excitation liée aux débuts modifie la perception de l’autre et en produit une vision totalement idéalisée. “Envoutée”, on ne respecte plus les étapes “normales” de la connaissance d’autrui et de la découverte de l’intimité. Si complicité, humour, sensualité et sexualité sont les éléments-clefs de notre élan passionnel soudain, n’oublions pas une chose : c’est globalement superficiel. Nombreux sont ceux qui s’y sont mépris et qui ont tout plaqué (famille, travail, enfant, patrie) pour cette relation certes hyper excitante au début, mais complètement biaisée. Tels des ados, on oublie que l’important, ce n’est pas la chute le plus dur, mais l’atterrissage. Le coup de foudre, oui. Le coup de massue, non. Et comme dit maman : “Il faut aller de l’avant tout en ménageant ses arrières.” Avis aux loveuses perchées !