La monogamie en cause ?
Si l’on tend à se mettre en couple avec quelqu’un qui nous ressemble, c’est peut-être, comme le démontre l’étude, à cause de notre modèle monogame, quasi inexistant chez les autres espèces vivantes. Du coup, quitte à n’en avoir qu’un seul, et le garder toute la vie, autant s’autoriser quelques exigences pour nous aider à y parvenir.
Autre explication possible évoquée par l’étude, le fait que le besoin à long terme du père et de la mère soient nécessaires à la construction et l’éducation des enfants, ceci impliquant que les deux cohabitent de manière durable. On mise alors sur nos similitudes pour maximiser nos chances.
Si les opposés s’attirent, c’est qu’ils ne sont pas si éloignés que ça
Heureusement, ce n’est pas parce qu’un couple n’est pas issu du même milieu social ou ne se ressemble pas physiquement qu’il faut forcément parler d’opposé. Cela peut aussi s’axer sur des goûts, des centres d’intérêts communs… ou des attentes similaires. Par exemple, nous dit l’étude, l’homme est plus volontiers attiré par le physique d’une femme et cette dernière par la réussite sociale de l’homme. Des exigences qui puiseraient leurs sources dans notre besoin de reproduction. La beauté serait pour eux un gage de fertilitéquand nous misons sur la sécurité financière pour assurer la survie de notre progéniture. Ainsi, lorsque l’on pense que « les opposés s’attirent » au sujet d’un couple composé d’un homme d’âge mûr et de statut social élevé et d’une jolie jeune femme. On se trompe. Ces deux-là sont beaucoup plus similaires que l’on ne croit, et ils ont trouvé en l’autre ce qu’ils cherchaient.
Au final, sans partir absolument en quête de son jumeau masculin, un minimum de points communs et d’attentes similaires devraient suffire à permettre à notre union de s’épanouir. Et puis, si l’on tombe amoureux de l’autre, c’est qu’il y a bien quelque chose qui nous rapproche, non ?