Insultes, humiliation, menace, marginalisation… de nombreux élèves à travers le monde sont victimes de harcèlement scolaire, mais rares sont ceux qui en parlent ! Cette forme de violence souvent verbale et psychologique reste beaucoup plus discrète que le harcèlement physique, mais n’en est pas moins blessante. Les conséquences du harcèlement en milieu scolaire peuvent être graves voire fatales, comme c’est le cas de cet enfant de 13 ans qui s’est suicidé suite à l’intimidation qu’il subissait.
Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement correspond à une violence réitérée qui peut être psychologique, verbale ou physique. Ce phénomène est présent dans tous les milieux ; professionnel, familial et se retrouve même dans le milieu scolaire. Dans ce cas, on parle de harcèlement scolaire.
Le harcèlement en milieu scolaire se caractérise par l’usage de différentes formes de violences, de moqueries mais aussi d’humiliation à l’encontre d’élèves, incapables de se défendre. Ces derniers peuvent être battus, insultés et menacés à répétition et peuvent aussi être mis à l’écart.
Cette violence répétée se base sur la stigmatisation de quelques caractéristiques et sur le refus de la différence. Ainsi, les élèves peuvent recevoir des messages injurieux et des commentaires méchants sur leur handicap, leur apparence physique, leur appartenance sociale ou encore sur leurs troubles de communication.
Le harcèlement scolaire, quel effet sur la victime ?
Le harcèlement scolaire, est souvent plus discret, sauf en cas de violence physique. Il est donc assez difficile pour les adultes de le détecter, d’autant plus que les victimes restent souvent silencieuses de peur d’être encore plus maltraitées.
Tous ces comportements violents ont bien évidemment différentes conséquences, sur plusieurs plans. Les victimes de harcèlement scolaire ont beaucoup plus de risques de s’absenter à l’école, pour éviter leur harceleur, et sont aussi plus susceptibles au décrochage scolaire.
Le harcèlement affecte également leur santé mentale et peut causer des crises d’angoisse, une perte d’estime de soi, une désocialisation, des dépressions, voire le suicide dans des cas extrêmes. Selon une étude menée par Young Voice, une association britannique, 61% des victimes de harcèlement ont des idées suicidaires !
Il est vrai que les victimes qui pensent à exécuter ces pensées ne sont pas très nombreuses, mais celles qui le font, ne passent pas inaperçues. C’est justement le cas d’un enfant de 13 ans qui a mis fin à sa vie, suite au harcèlement qu’il subissait dans son école, et qui avant de partir a laissé une lettre très émouvante.