Les différents stades de la dépendance affective

La peur d’être seul, la mauvaise estime de soi, les interprétations déformées et un ego surdimensionné sont les symptômes caractéristiques de mener à cette dépendance de l’autre.

 » L’autre n’est pas perçu comme une individu mais juste comme un objet d’assouvissement de ces angoisses. Le dépendant est incapable d’entendre l’autre, de le voir tel qu’il est… donc, il s’en sert. C’est totalement narcissique « , témoigne Violaine Patricia Galbert.

Elsa, 32 ans, designer, est une ancienne dépendante…  » Je m’en suis aperçue le jour où je me suis endormie sur le paillasson de mon copain, juste pour vérifier à quelle heure il rentrait. C’était trop. J’avais tellement peur de me retrouver seule que j’étais prête à tout. Au début on croit que c’est de l’amour mais après il vous faut un shoote quotidien « .

Le dépendant choisit exclusivement des partenaires qui sont en état de faiblesse.

Dès lors que vous considérez votre partenaire comme une drogue, c’est le moment où jamais d’aller consulter. Fort heureusement, la dépendance affective n’est pas une maladie. Pour Violaine Patricia Galbert, c’est avant tout  » un  déficit d’apprentissage.  » elle ajoute :  » c’est un individu qui se croit en danger de mort dès qu’il est en manque « .

Ainsi, si vous avez besoin d’être simplement rassurée plus que d’habitude, rien de grave. Un jogging, aller au ciné, s’acheter des fleurs sont des moyens de se faire du bien et d’apaiser les angoisses rapidement.

Si en revanche, vous n’arrivez plus à vivre sans l’autre, si l’autre devient carrément votre drogue, n’attendez plus et courez vite voir un thérapeute. Il vous apprendra à modifier votre comportement, à différer vos attentes, et simplement, à vous aimer un peu plus.