Psycho : la bombe est féminine

 

La bombe ne harangue pas ses amis en faisant de grands gestes comme si elle voulait évacuer l’immeuble, elle les hèle discrètement d’un mouvement de poignet gracieux.

La bombe ne s’écroule pas sous la table sous l’effet des huit mojitos qu’elle a picolés toute la soirée, elle est joliment pompette après deux verres.

La bombe n’a pas le teint dans le push-up à la fin de la soirée, son maquillage est impeccable, même à 4 heures du matin.

La bombe ne se ronge pas les ongles jusqu’aux coudes, sa manucure est impeccable.

La bombe ne s’affale pas sur le canapé, pattes à 180 degrés, en soufflant : « Pfff, chuis morte »,elle croise délicatement les jambes et se tient droite.

Bref, la bombe est un écrin de féminité à côté duquel Arielle Dombasle ressemble à un Hell’s Angel.

  • On commence tout de suite !

 

Quand on rit en public, les autres doivent penser « pluie de sable fin dans une coupe de cristal » plutôt que « cor de chasse ».

C’est une métaphore, mais l’idée est là : on est une fille, on agit comme telle.

Pas de gros mots, pas de jurons, pas de coudes sur la table, ni de pieds, ni de fesses.

On lance aux hommes des regards coulés, façon Lady Diana période robes à manches gigot, on ne demande pas un supplément mayonnaise avec son cassoulet, on ne parle pas trop fort, on se tient droite, on baisse les épaules et on a une démarche de ballerine, parce que, parce que…

On est l’éternel féminin, merci celles qui suivent.

 

Vous me direz, Angelina Jolie ?

Certes, au cinéma, elle tue des gens et fait des cascades de folie.

Mais, mais : elle ne se cure pas les dents avec son colt.

C’est donc qu’elle respecte le code.