Bien que certains aliments soient connus pour être malsains, d’autres aliments sont très bénéfiques pour notre corps. En leur fournissant les nutriments dont ils ont besoin, ils peuvent les maintenir fonctionnels et même aider à prévenir diverses maladies, comme le cancer. Dans cet article, découvrez les aliments qui peuvent être utilisés pour prévenir le cancer et inhiber la prolifération des cellules cancéreuses.

Les 6  aliments anti-cancer :

1 – Carottes :  

Selon une étude menée auprès de 120000 femmes, manger 2 à 4 portions de carottes par semaine peut réduire le risque de cancer du poumon de 40%, et manger 5 portions ou plus par semaine peut réduire le risque de cancer du poumon de 60%. L’effet anticancéreux des carottes est principalement dû aux caroténoïdes, en particulier au β-carotène. Ce dernier a de fortes propriétés antioxydantes, peut neutraliser les radicaux libres, prévenant ainsi le cancer.

2 – Haricots secs:

Toutes les variétés de haricots secs font partie des légumineuses. Un certain nombre d’études ont souligné que la consommation régulière de légumineuses est liée à la réduction du risque de cancer colorectal. Les saponines sont responsables de l’effet préventif de ce cancer . Selon des études in vitro sur des animaux, les saponines peuvent prévenir différents types de cancer.

3 – les légumes crucifères :

Différentes études épidémiologiques ont montré que la consommation régulière de légumes crucifères, comme le chou, le brocoli, les choux de Bruxelles, etc., peut aider à prévenir certains cancers, comme le cancer du poumon, le cancer du rein (chez la femme) et le cancer de l’ovaire. > Le chou a de fortes propriétés anticancéreuses en particulier. Manger au moins une fois par semaine peut réduire le risque de différents types de cancer (en particulier le cancer du pancréas et du poumon), mais il limite également la prolifération de certaines cellules cancéreuses. Principalement en raison de ses antioxydants:

  • Les composés phénoliques réduisent la croissance des cellules cancéreuses, selon des études in vitro
  • Les flavonoïdes (cyanidine présente dans le chou rouge) réduisent la formation des tumeurs et diminuent le développement des cellules cancéreuses

4 – L’ail :

Selon une étude menée par des chercheurs du Centre provincial de Jiangsu en Chine, la consommation régulière de l’ail cru peut diminuer les risques du cancer du poumon.
Les scientifiques on étudié les habitudes alimentaires ainsi que le mode de vie de plus de 1 400 personnes souffrant du cancer du poumon et de 4 500 personnes saines. Ils ont conclu que les patients qui consomment de l’ail cru au moins deux fois par semaine, ont moins de risques de développer un cancer du poumon, même s’ils sont fumeurs.
Une autre étude menée par l’Université d’Australie du Sud a aussi démontré que l’ail permet de réduire le risque de tumeurs de l’intestin de 30 %. Un effet dû à l’allicine, son principe actif. L’ail chasse les molécules carcinogènes du foie et du côlon, qui peuvent provoquer un cancer, en agissant sur quelques enzymes. Il permet aussi de prévenir le cancer de l’estomac et du col de l’utérus, parce qu’il permet au foie de désintégrer ces molécules et de s’en débarrasser.

5 – Raisins :

Les flavonoïdes du raisin sont très riches et ont une capacité antioxydante, ce qui peut empêcher l’apparition de certains cancers en empêchant l’activité des enzymes nécessaires à la survie des cellules cancéreuses. L’effet anticancéreux du raisin revient au resvératrol dans les peaux de raisin.
Soit dit en passant, le jus de raisin s’est également avéré efficace pour prévenir le cancer. Selon une étude chez le rat, l’administration de jus de raisin peut réduire la prolifération des cellules cancéreuses dans le sein et réduire le poids des tumeurs.
Selon des études in vitro, le jus, en particulier les raisins rouges, peut prévenir le cancer du colon et le cancer des leucocytes.

6 – Vitamine D :

Diverses études scientifiques ont montré que la vitamine D peut réduire le risque de certains cancers (en particulier le cancer colorectal et le cancer du sein).

Selon les recherches de l’Inserm, les femmes ayant des taux plus élevés de vitamine D dans le sang ont un risque de cancer du sein 25% plus faible.