RÉGLE N°2 : SAVOIR LE RECONNAÎTRE

Pour cela, il va falloir déployer ses (nouvelles) antennes. C’est-à-dire celles de la femme qui en a assez de se laisser piéger par le même «type» de mecs. On fonce notamment si Habibi se montre sincèrement attentif, gentil et intéressé. «Le genre qui capte au téléphone que tu n’as pas le moral et qui te rappelle trois heures plus tard pour savoir si tu vas mieux, si tu as besoin d’aide. C’est quelqu’un qui t’écoute et qui montre qu’il est là pour toi.

Un mec bien, quoi», résume Sarah. Exit aussi le jaloux compulsif, le forçat du travail qui ne pense qu’à son plan de carrière, celui qui aimerait bien que vous vous fassiez refaire les seins et que vous consultiez un psy, etc. Sachez-le, le mec bien vous accepte comme vous êtes et ne veut pas vous changer. Même au réveil, il vous trouve belle. Et quand il promet quelque chose, il tient ses promesses.

Par contre, s’il a régulièrement sommeil dès que vous commencez à parler, s’il répète sans cesse des phrases du genre «Je ne suis pas ton psy», «Ça va passer» ou «Ça ira mieux demain»… c’est que vous tenez un beau spécimen de mâle égoïste. Un seul conseil : fuyez !

RÉGLE N°3 : REPRENDRE CONFIANCE EN SOI

En commençant par se poser les bonnes questions. Suis-je vraiment amoureuse ou suis-je seulement avec lui par peur de la solitude ? Est-ce que je peux tout lui dire ? Où sont ses limites, ses défauts ? Sont-ils compatibles avec les miens ? Partage-t-il les mêmes valeurs que moi ? Respecte-il les femmes indépendantes ? Les réponses vous éviteront souvent déceptions et souffrance. Ensuite, reprenez confiance en vous. Cela peut paraître paradoxal, mais  beaucoup de femmes ne rencontrent jamais l’amour… parce qu’elles pensent ne pas avoir droit au bonheur, parce qu’elles se croient «maudites depuis leur enfance».

Or, pour trouver un homme qui vous aime vraiment, il faut déjà se convaincre que vous êtes digne d’être aimée. Heureusement, la confiance en soi, ça se travaille. Et parfois, pour sortir de l’impasse, il suffit de le décider. Pourquoi ne pas attaquer le problème à la racine en entamant une psychothérapie adaptée ? «Même un salaud peut changer d’attitude avec vous, si vous êtes assez sûre de vous et fermement décidée à ne pas souffrir, affirme Meryem. J’en ai fait l’expérience. Quand on refuse le rôle de victime, il est fréquent qu’on désamorce chez l’autre l’envie de jouer les bourreaux».