Deux yeux bandés voient plus qu’un esprit aveugle
Un des personnages les plus célèbres dans le monde entier, Nelson Mandela, croyait à la liberté de l’esprit par-dessus tout.
Des yeux bandés pourront toujours enlever ce qui les empêche de voir, mais ce sera beaucoup plus compliqué pour un esprit aveugle.
Ces gens qui sont incapables de se voir à l’intérieur d’une cage se sentent souvent jugés par des esprits assez rigides : “Tu es fou”, “Ce n’est pas une façon appropriée de se comporter”, “Ce que tu fais n’est pas bien”, “Qu’est-ce que les autres vont dire de toi ?” sont des phrases courantes qu’on entend quand on ose voler.
Celui qui se trouve dans la cage comprend en permanence que le monde est plein de nuances et de possibilités.
Celui qui ne croit pas qu’il est un oiseau enracine ses rêves au sol et à un cercle fermé.
Celui qui ne remet pas en question sa capacité à voler s’interroge sur le fait que les autres volent, et avec eux, leurs rêves.
Il faut provoquer l’esprit, pas le remplir
Si un oiseau a des ailes pour voler, l’être humain a un esprit qui lui permet aussi de le faire.
Pourtant, on a constamment besoin de provoquer l’esprit, de lui donner des graines pour l’aider à penser, et non de le remplir d’idées préconçues.
Il y a des gens qui agissent comme un oiseau qui a passé toute sa vie en cage et qui a peur de sauter quand on lui ouvre la porte.
Il ne voit pas d’un mauvais œil que ses congénères volent, c’est juste qu’il n’ose pas le faire, lui. Tout cela a une raison justifiée, et dans ce cas, la seule chose dont on ait besoin, c’est d’hardiesse et de courage.
“Sapere aude”, comme dirait le philosophe Kant : oser savoir, connaître, utiliser sa raison pour y parvenir.
“La liberté fait peur quand on a perdu l’habitude d’en faire l’usage.”