Le manque d’amour propre alimente nos peurs
Le manque d’amour propre alimente nos peurs et nous rend plus vulnérables. Pour mieux comprendre cette idée, il suffit de pénétrer dans le monde fascinant de la neuroscience.
Selon un travail mené par l’Université de Darmouth (New Hampshire, États-Unis), la zone de notre cerveau liée à l’amour propre et à l’auto-estime est la zone fronto-striatale.
Plus l’activation de cette région est forte, plus notre auto-estime l’est également.
Il existe une fausse idée reçue à propos de cela : les personnes qui auraient un amour propre élevé et une forte auto-estime seraient presque toujours les plus intelligentes et pleines de succès.
Ce n’est pas vrai, ou du moins, ce sont deux choses qui n’ont aucun lien entre elles.
En réalité, les chercheurs sont clairs. L’activité de la zone fronto-striatale est le reflet de notre santé émotionnelle : plus le niveau d’activité est faible, plus les personnes ont un risque de souffrir de peurs, d’insécurités et à long terme, de dépression.
D’un point de vue émotionnel, les personnes qui ne s’écoutent pas et qui ne se valorisent pas comme elles le devraient cherchent que les autres le fassent, afin de combler ces carences en «affirmation de soi».
Elles ont besoin de reconnaissance et d’affection très intenses.
Loin de se «ravitailler» elles-mêmes avec une bonne dose d’amour propre, elles restent prisonnières des volontés des autres, et cela marque le début d’une lente auto-destruction.