Les hommes pleurent par amour
Devant l’horreur du séisme à Haïti. Cette mère qui perdait son enfant sous ses yeux, c’était insoutenable.
Et moi, impuissant devant mon écran.
Élie, 33 ans
Il y a dix ans, mon oncle m’invite à déjeuner. Depuis que mon père est mort, il prend le relais comme ça, de temps en temps.
Ce jour-là, il m’assène « T’es en train de te transformer en petit con ». J’ai attendu d’être seul pour pleurer.
Je lui en ai voulu, mais il n’avait pas tort : dilapider ce que mon père m’avait légué dans des boîtes de nuit, c’était pas très constructif.
Mathias, 37 ans
En lisant la lettre que ma grand-mère m’avait laissée. À lire après sa mort.
Fabrice, 34 ans
J’ai sangloté quand elle a refusé ma demande en mariage. Pour moi, c’était la fin de notre histoire.
Walter, 28 ans
Quand j’ai surpris Karin, ma fiancée, dans un café en train d’embrasser mon meilleur pote.
Grégory, 34 ans
Les hommes pleurent dans les moments intenses
Je faisais un voyage à vélo en Roumanie. Quand je suis arrivé à « la porte du baiser », la magnifique arche du sculpteur Brancusi, j’ai fondu en larmes. Allez-y, c’est à Targu Jiu.
Rodolphe, 27 ans
J’ai craqué quand ma mère m’a avoué que je n’étais pas le fils de mon père. Je m’en doutais mais elle l’avait toujours nié.
Emmanuel, 22 ans
Quand j’ai vu l’échographie. J’allais être papa d’un petit point. Oui, je pleure dans les moments intenses.
Noël, 30 ans
Quand mes parents m’ont annoncé qu’ils divorçaient. J’avais 30 ans, et l’impression d’en avoir 5.
Paul, 32 ans
J’ai pleuré de joie quand je l’ai vue à la sortie de l’avion. C’était quitte ou double : soit Célia venait et on se lançait enfin dans cette vie à deux. Soit c’était l’un sans l’autre.
Dany, 33 ans