5. La multiplicité des visages
D’après les magazines féminins, les hommes attendent que nous soyons multiples : mère, sœur, confidente, amante, partenaire… Qu’on se renouvelle sans cesse leurs permet de pouvoir garder la même nana (puisqu’elle est chaque jour différente).
Cette exigence a une limite : nous pouvons JOUER des RÔLES pour nous y conformer. Nous porterons des masques (sociétaux) qui correspondront à la Bonne Mère, épouse et amante. Ce ne sera pas pour nous, mais pour plaire. Donc, sans sincérité.
Il est possible d’être multiple en étant authentique. C’est l’expérience de vie. Plus vous vivrez des situations différentes, qui sortent de ce que vous connaissez déjà, plus vous découvrirez chez vous des comportements différents,voir surprenants.
(J’ai découvert que discuter avec un anglais me conférer une timidité jusque-là insoupçonnée. Je rougissais, c’est dire.)
Paradoxalement, notre noyau (Moi profond) se confirme, gagne en assurance, donc en cohérence.
D’où l’intérêt de varier nos activités. (Le lifestyle).
Finalement, plus que correspondre aux clichés de la multitude des visages (notamment vierge/sal*pe), il s’agit d’ouvrir son esprit à d’autres manières de vivre et se comporter. C’est ce qui fera votre richesse, votre originalité et votre pluralité.
Je pense que profondément, c’est cela qui séduit les hommes : notre capacité à se réinventer dans différentes situations.
6. La douceur
La douceur plaît aux hommes. Pourquoi pas ? Je suis convaincue que la douceur sauvera le monde.
On pourrait la définir comme une confiance affectueuse. On comprend que nos partenaires aiment s’y blottir. Et finalement, une relation (telle qu’elle soit) sans douceur, vaut-elle le coup ?
Ce qui me gêne, c’est que la douceur soit associée à la féminité. C’est une qualité que nous pouvons AUSSI attendre des hommes (elle n’enlèvera rien à leur virilité). Dire que SEULES les femmes doivent être douces, c’est leur laisser la responsabilité de tout un pan de la relation : celui de la tendresse.
Pourtant, cette confiance affectueuse n’est pas une qualité intrinsèque (on ne née pas avec ça). Mais un trait que l’on développe au sein d’une relation. Autrement dit, on ne peut pas faire preuve de douceur en soi, mais on peut avoir un rapport à l’autre doux. Et pour cela, cet autre en question doit jouer le jeu, laisser la place à la douceur.
Elle tient de la responsabilité du couple. C’est aux deux protagonistes de la créer.
Donc OUI pour la douceur, NON pour l’associer à un trait spécifiquement féminin.
Mais encore… ?
Au final, les hommes peuvent bien aimer ce qu’ils veulent…OSEF (Traduction : On S’En Fout).
Est-ce qu’on a envie de correspondre à une liste au Père Noël de la femme parfaite ?
Le piège à vouloir se conformer à un idéal féminin, c’est de ne trouver que des hommes faits pour cet idéal (ou qui tente d’y correspondre) et de ne pas être aimée pour SOI. Peut-être vaut-il mieux plaire à bien moins d’hommes, mais leur plaire vraiment, avec ce que nous sommes ?
Bien sûr, nous pouvons nous améliorer sans cesse. Mais s’améliorer ne veut pas dire être plus parfaite, mais plus heureuse. Et les femmes heureuses font tomber amoureux les hommes heureux. C’est tout de même plus cool, non ?
D’après vous, qu’est-ce que les hommes aiment chez les femmes ?