Doit-on attendre le hasard ou provoquer les rencontres en quête de l’âme-sœur ?
C’est les deux à la fois ! Je vis ma vie, je sors, je rencontre des gens. J’accueille le moment présent et j’accepte le hasard qui est un formidable compagnon ; d’ailleurs c’est le hasard qui fait les meilleurs rencontres. Mettre en place des actions comme participer aux speed datings, fréquenter les clubs de célibataires ou s’inscrire sur un site de rencontre sont autant de choses qui favorisent le hasard toujours en étant bien avec soi.
Peut-on dire que l’on est prêt pour le grand amour lorsque l’on se sent capable de faire des concessions et des renoncements ?
Identifier les différences de valeurs et de besoins par rapport à l’autre est nécessaire mais il ne faut pas être uniquement dans les concessions et les renoncements. Car il y a des renoncements qui sont inacceptables pour soi sinon ce serait se renier en profondeur. Si on force les choses, on va dans les frustrations qui engendreront par la suite agressivité et conflit. Accepter que l’autre puisse vivre des activités seul et que chacun puisse avoir son territoire, c’est aussi accepter que les choses mûrissent et permettront par la suite la capacité à faire des concessions et des renoncements plus facilement en respectant son rythme et celui de l’autre.
Quelques signes révélateurs qui pourraient nous faire comprendre que l’on est peut-être prêt à l’amour avec un grand A ?
Vouloir s’engager, c’est accepter que l’autre ne sera pas exactement comme je veux qu’il soit et accepter aussi que l’amour va évoluer, qu’il y a un challenge et que je veux relever le défi. C’est se dire aussi que j’accepte les conflits et forcément je sais que je vais les dépasser puisque tous les deux nous avons les ressources. Je suis dans l’ouverture du cœur, j’arrive à me faire confiance et à faire confiance à l’autre. Et pour rappeler la formidable citation de Saint Exupery « Aimer, c’est naître »… Alors bien plus qu’aimer, le grand amour serait une nouvelle naissance.