L’onychophagie (c’est son nom officiel) est un tic peu glamour et dont on a bien du mal à se défaire. Mais d’où vient-il au juste ?
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Vous adorez grignoter vos ongles et ni le vernis amer, ni le port des moufles, ni même l’envie (pourtant grande) d’avoir de beaux ongles ne vous ont permis d’arrêter ? Rassurez-vous, vous êtes loin d’être la seule, c’est un mal qui ronge près d’un tiers des Français. Si l’onychophagie est particulièrement addictive, la question qui nous turlupine est : pourquoi faisons-nous cela ? D’où nous vient cette mauvaise manie ? Voici quelques suggestions de réponses et quelques techniques qui vous aideront peut-être à y remédier.

Un (faux) allié anti-stress

Les causes les plus fréquemment pointées du doigt pour expliquer cette sale manie ? L’anxiété, l’ennui, la fatigue ou le stress. Est-ce qu’agresser ses doigts constitue réellement le meilleur moyen de nous faire nous sentir mieux ? Pas sûr. Mais ils traînent là, juste sous nos yeux, nous narguant en bande de dix qu’on a bien du mal à ne pas s’en ronger un petit pour la route. Autre explication avancée par certains psychologues : se ronger serait une forme d’auto-mutilation, une forme d’agression vis-à-vis de nous-mêmes.

 Un signe de perfectionnisme

Une étude publiée dans le « Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry » révèle que les gens qui se rongent les ongles sont bien souvent des perfectionnistes. Ce trait de caractère les rend plus enclins à s’ennuyer ou à ressentir de la frustration rapidement, ce qui les rend plus vulnérables aux TOCs. Un état qu’ils évacuent en se vengeant sur leurs ongles, comme d’autres pourraient se triturer la peau ou s’arracher les cils. Et si la solution résidait dans la détente ? Yoga, méditation, sieste, bain chaud, ce ne sont pas les solutions qui manquent.