C’est pas toi, c’est moi. Arrête d’être bizarre
Je n’aimais pas mon ventre. Mes cuisses. Mon corps lorsque j’étais allongée sur le dos. Une myriade de petites choses irrationnelles. J’avais à nouveau la même conversation avec Andy, je lui disais que j’étais complexée et que je ne me sentais pas sexy, puis il passait 10 minutes à me dire à quel point j’étais magnifique et 30 minutes de plus à bouder et être vexé car il ne m’avait pas fait changer d’avis. En plus de pas avoir confiance, je me sentais comme une merde. Cela devait cesser. J’essayais de lui expliquer que c’était génial qu’il me voit comme ça, mais le but, c’était que moi, je me vois comme ça aussi. Au moins, s’il voulait que je participe activement et ne sois pas qu’un simple trou sur un matelas. Cela a pris du temps avant qu’il comprenne qu’il n’était pas la raison pour laquelle je ne me sentais pas sexy, mais que sa réaction rendait les choses plus difficiles. Je voulais prendre du plaisir pendant le sexe. Et la solution était que je me sente en confiance et en beauté, c’était mon voyage, pas le sien, mais recevoir des encouragements était un véritable plus.
Nous avons rapidement compris, que les rapports avec une Brittany qui s’assume étaient beaucoup mieux.
De jolis sous-vêtements me rendent heureuse
Ce n’est pas un secret, j’aime la mode, mais je m’étais rendu compte que quand j’étais à la maison en mode maman/épouse/moldu/canapé, je me mettais à l’aise. Et c’était bien. Honnêtement, je ne suis pas le genre de nana à vous dire de porter des talons pour faire les courses ou un pantalon pour aller chercher vos enfants à l’école alors que vous ne descendez même pas de voiture. Un jour, alors que je m’habillais pour un enterrement de vie de jeune fille en extérieur par plus de 30°C, j’ai décidé de laisser tomber les sous-vêtements de maintien, et je me suis rendu compte que les seuls sous-vêtements que je possédais étaient des sous-vêtements de maternité miteux ou des slips à 50 centimes l’unité que j’attrapais en bout de rayon au supermarché pour mes semaines de règles. Ce n’était pas étonnant que je ne me sente pas sexy, j’avais les sous-vêtements d’une petite vieille incontinente.
Je suis allée dans un magasin grande taille et j’ai acheté plein de culottes à 20€ les 5. Certaines étaient unies, d’autres en dentelle et elles m’allaient très bien. Je m’autorisais même à marcher de mon placard à la salle de bain en culotte, en parfaite opposition avec la course sauvage que j’avais l’habitude d’entreprendre une serviette autour des hanches, ma gaine roulée en boule dans mes vêtements lorsque je pensais qu’Andy ne faisait pas attention.
Je suis retournée en acheter et aussi quelques dessous aguicheurs que j’enfilais dans une cabine afin d’envoyer les photos à Andy qui était au travail. Inutile de dire qu’il était émoustillé, mais c’était plus que ça. L’effort que je faisais à porter des jolies culottes même sous une paire de jean’s me donnait l’impression d’être sublime et mon cerveau en avait bien besoin.