Aujourd’hui j’assume

J’aime être à genoux, je ne jouis pas quand il est en moi, mais seulement quand il est en dehors. J’aime les rapports oraux, mais je n’aime pas qu’on me touche les tétons, car je ne sens rien. Je n’aime pas non plus sentir un souffle dans le cou, car je suis très chatouilleuse et que ça me donne la chair de poule et mes poils repoussent trop vite. S’il-te-plaît, arrête de faire ça.

Tout ça ? J’ai dû m’habituer à exprimer tout ça à voix haute et dépasser l’idée que j’étais une nympho égoïste et exigeante. J’ai le droit de prendre du plaisir, autant que lui, mais plutôt que d’attendre qu’il découvre tout ça, ce qui est au passage totalement injuste, j’ai découvert ma voix et je m’en suis servie.

Bizarrement, c’était très excitant.

Et maintenant, la nympho ?

Nous sommes moins déterminés à le faire tous les jours, mais nous faisons clairement des efforts et cela nous aide à être plus ouvert l’un à l’autre. Lorsque vous avez une case « épilation des testicules » dans votre agenda, on peut supposer que l’on est prêt à parler de tout.