Explorer ses zones érogènes

Ces parties du corps riches en terminaisons nerveuses et en capteurs sensoriels, sont très sensibles au toucher. « Si chez l’homme, le plaisir se trouve concentré dans le gland du pénis, des zones érogènes dites « secondaires » sont également très réceptives aux caresses, comme le bas-ventre et l’intérieur des cuisses, ou encore le pli inter fessier », commente le Gérard Leleu. On les parcourra lentement du bout des doigts.

« Attention, deux zones hypersensibles méritent les plus grands égards, met en garde le sexologue. Il s’agit des bourses, dont la peau est très fine, et de la zone anale, encore taboue pour une grande partie du sexe masculin. Effleurées, embrassées ou léchées avec délicatesse, elles mènent pourtant à l’extase ceux qui veulent bien s’abandonner aux doigts ou à une bouche experte ! » 

Certains hommes, qui ont sensuellement investi leur épiderme, peuvent également avoir étendu leurs zones érogènes à d’autres régions, comme les fesses, que l’on peut pétrir plus vigoureusement, le cuir chevelu, la nuque, les oreilles et tous les plis (au niveau du poignet, du coude, de l’aine, derrière les genoux…). « Ce sont des zones très innervées et donc très sensibles qui participent, en prélude à l’acte sexuel, à stimuler les organes sexuels ! précise le  Gérard Leleu, Mais ces caresses peuvent aussi être prodiguées sans intention de faire l’amour, « juste » pour câliner l’autre et l’aider à se détendre. »