J’ai peur de te dire que je t’aime, peur que ces trois mots sortent à toute vitesse de mes lèvres tremblantes et qu’ils brisent tout ce que nous avons. J’ai peur parce que l’amitié qui existe entre toi et moi est un lien unique que nous avons construit à travers les ans et malgré les difficultés.

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Ces trois mots que j’ai dit plusieurs fois mais sans réellement les ressentir, ces «je t’aime» que je disais plus par tendresse que par véritable amour. Maintenant je comprends que quand on ressent vraiment ce que l’on dit, la peur apparaît, parce que ces mots renferment une partie de vous qui vous montrent tel-le que vous êtes.

J’ai peur, mais je sais que je t’aime, parce que chaque fois que j’effleure ta peau j’ai la chair de poule, parce que chaque fois que je te vois j’ai des papillons qui volent dans l’estomac, et parce que chaque fois que je t’écoute, ta voix caresse mon âme comme une brise légère de printemps caresse les feuilles des arbres.

La vérité ne blesse jamais une amitié réelle

J’ai mis du temps à le reconnaître, mais je sais que je t’aime, par ta manière de me faire rire devant les difficultés, parce que tu sais que le silence fait partie de la confiance que nous avons l’un-e pour l’autre et fait que notre présence soit suffisante pour démontrer combien nous tenons l’un-e à l’autre. Mais, surtout, parce que tu me connais tel-le que je suis et tu acceptes mon côté plus obscur sans en douter une seule seconde.

C’est pour cela que je sais que le sentiment est authentique, parce que nous ne nous idéalisons pas, mais nous nous connaissons. La tendresse dont nous faisons preuve, cette proximité que nous avons, démontre que l’affection entre nous est sincère et, dans mon cas, cette affection s’est transformée en un je t’aime.


« La confiance consiste à mettre ce qu’il y a de plus précieux, de plus obscur ou de plus redouté dans les mains de l’autre, en sachant qu’il s’en servira uniquement pour aider à les transcender. »

-Diego Castrillón-