Souvenir des plaisirs de l’enfance

Dans le coup de foudre, un parfait inconnu nous devient familier en quelques secondes. Pour comprendre ce phénomène, il nous faut retourner du côté de la petite enfance. Nourrisson, on a appris à repérer ce qui nous procurait du plaisir : la voix de la mère, ses odeurs corporelles, la forme de son visage… Ces expériences sensorielles précoces ont activé les circuits de la récompense. Une fois adulte, lorsqu’on est face à une personne qui nous envoie ces mêmes signaux sensoriels (voix ou odeurs qui rappellent la mère), le circuit de la récompense est de nouveau activé. Ce qui expliquerait le phénomène de « reconnaissance » et de fusion absolue présent dans le coup de foudre.

Une hypothèse partagée par les psychanalystes, qui voient dans le choc amoureux des retrouvailles avec la mère. Le père de la psychanalyse, Sigmund Freud, disait en substance que trouver l’objet d’amour, c’est le retrouver. La plupart du temps, nous n’en sommes pas conscients. En outre, l’impression d’être hypnotisé par l’autre renverrait aux jeux de regard entre notre mère et nous. « Comme l’affirme le pédiatre et psychanalyste anglais Winnicott, le bébé ne fait pas que boire le lait de sa mère ou son biberon, il boit aussi son regard », indique le Dr Christian David, psychanalyste. Preuve que le coup de foudre est à la croisée de mécanismes neurobiologiques et psychiques. Eh oui, à la différence des animaux, nous sommes des êtres de désir !

Souvenir des plaisirs de l’enfance

Dans le coup de foudre, un parfait inconnu nous devient familier en quelques secondes. Pour comprendre ce phénomène, il nous faut retourner du côté de la petite enfance. Nourrisson, on a appris à repérer ce qui nous procurait du plaisir : la voix de la mère, ses odeurs corporelles, la forme de son visage… Ces expériences sensorielles précoces ont activé les circuits de la récompense. Une fois adulte, lorsqu’on est face à une personne qui nous envoie ces mêmes signaux sensoriels (voix ou odeurs qui rappellent la mère), le circuit de la récompense est de nouveau activé. Ce qui expliquerait le phénomène de « reconnaissance » et de fusion absolue présent dans le coup de foudre.

Une hypothèse partagée par les psychanalystes, qui voient dans le choc amoureux des retrouvailles avec la mère. Le père de la psychanalyse, Sigmund Freud, disait en substance que trouver l’objet d’amour, c’est le retrouver. La plupart du temps, nous n’en sommes pas conscients. En outre, l’impression d’être hypnotisé par l’autre renverrait aux jeux de regard entre notre mère et nous. « Comme l’affirme le pédiatre et psychanalyste anglais Winnicott, le bébé ne fait pas que boire le lait de sa mère ou son biberon, il boit aussi son regard », indique le Dr Christian David, psychanalyste. Preuve que le coup de foudre est à la croisée de mécanismes neurobiologiques et psychiques. Eh oui, à la différence des animaux, nous sommes des êtres de désir !