« Il me fait beaucoup de mal, mais je l’aime alors je ne veux pas le quitter ». Tel est le témoignage de nombreuses femmes que j’ai l’occasion de rencontrer. Mésententes sur les enfants, l’avenir, la communication, la sexualité ou simplement les aléas du quotidien… Comment savoir s’il faut faire des compromis ou au contraire, tenir tête sur des points qui nous paraissent fondamentaux ?

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À l’inverse de ce que disait la Bible, non, l’amour n’excuse, ne croit, n’espère et ne supporte pas tout.

Pour un amour sain et qui pardonne à bon escient, voici mes conseils.

 

L’acceptation d’une situation qui ne nous convient pas, le deuil d’une relation idéalisée, le sacrifice de soi n’est généralement pas un choix.

La relation des premiers mois et années n’a pas laissé paraître les points de convergences et vient le jour où tout éclate. On découvre l’autre sous un autre angle, étranger de tout ce que l’on avait pu voir par le passé.

Ces points ne nous conviennent pas, mais nous n’avons pas envie de mettre un terme à toute la relation construite. Le contexte n’est souvent pas non plus le même qu’au début et les enjeux sont plus sérieux : enfants, mariage, lieu de vie commun. La stabilité et la protection sont alors privilégiées face à notre réel bien-être dans le couple.

Généralement, nous sommes amenés à accepter à contrecœur lorsque :

  • L’investissement dans le couple a été trop important rapidement(mariage, aménagement en couple, naissance d’un enfant). Nous n’avons pas eu le temps de découvrir notre partenaire sous toutes ses coutures et les divergences éclatent une fois le retour en arrière plus difficile.
  • La solitude et la perte de nos habitudes nous font peur. Le quitter, c’est parfois recommencer à zéro et passer par une phase de galères et d’incertitudes. Alors on reste et on accepte.
  • On a l’impression qu’il n’y a pas d’autres choix. Si je le quitte, trouverai-je quelqu’un d’autre ?