Savoir quand accepter…

Nous pouvons commencer à aimer sainement à partir du moment où nous avons compris que le compagnon idéal n’existe pas. Aucun homme ne remplira complètement la liste des qualités que nous attendons en amour, au même titre que votre concubin aura certainement des défauts que vous jugiez jusqu’à présent rédhibitoires.

En nous détachant de ces exigences irréalisables, nous acceptons de composer avec les imperfections de notre homme, mais aussi les nôtres. Nous ne le voyons alors plus comme un sacrifice, mais une façon de fortifier le couple.

Vous pouvez demander à votre homme de changer certaines choses, mais la question est : ce changement est-il pour vous ou pour le couple ?

Mieux vaut éviter d’essayer de façonner son compagnon selon notre idéal. S’il accepte au début, à terme, cela finira par le lasser. Trop de reproches et d’exigences, des changements où il ne se reconnaît pas = mauvais plan.

Une phrase du psychiatre et psychothérapeute Jacques-Antoine Malarewicz relate un point très pertinent à ce propos : « La condition de l’amour véritable est de lutter contre l’orientation narcissique qui nous pousse à percevoir l’autre à travers nos propres désirs et nos craintes ».

En d’autres termes, nous n’aimons vraiment que lorsque nos intentions et nos actes envers l’autre ne sont plus dédiés à notre bien-être, mais à celui de l’autre en priorité.

Lorsque nous arrivons à ce stade, le pardon et l’empathie sont d’autant plus faciles.

Savoir accepter les différences et les défauts de l’autre pour le bien-être du couple, cela peut être :

  • Accepter qu’il ne fonctionne pas toujours comme nous. Ex. : Il n’a pas la même organisation du ménage que vous. Pour l’un, c’est tous les jours un peu de ménage, pour l’autre, c’est le grand ménage de printemps à la fin du mois.
  • Accepter qu’il n’ait pas forcément les mêmes goûts. Ex. : Vous ne comprenez pas pourquoi il a cette passion du jeu-vidéos/du foot/des lamas de Tanzanie
  • Accepter qu’il n’ait pas les mêmes besoins. Ex. : Il a besoin de voir ces potes alors que vous, êtes plus solitaire.
  • Accepter que parfois, lui aussi est fatigué ou maladroit. Ex. : Après une journée difficile, vous aviez besoin de vous confier et pourtant, il s’est endormi.

Cependant, il n’est pas bon de TOUT accepter.