La porte que nous n’osons pas fermer
Avant de parler de ces univers qui s’ouvrent derrière de nombreuses portes qui portent notre nom, nous nous plongeons d’abord dans celles que nous n’avons pas fermées. Que signifie en réalité terminer un cycle, une étape, quitter un travail ou même mettre fin à une relation ?
Cela veut avant tout dire savoir renoncer, et la renonciation est une chose à laquelle on n’est jamais préparé-e. La société même, tout comme l’éducation que nous avons reçue, nous ont convaincu-e-s que nous pouvons tout avoir sans renoncer à rien.
Pourtant, si nous réfléchissons un moment à cet acte de bravoure délicat, nous nous rendrons compte que le propre fait de mûrir, de grandir et d’obtenir une certaine qualité de vie implique d’apprendre à fermer des portes, toutes ces portes d’où nous arrivaient des vents tout à fait désagréables.
La vie elle-même nous oblige à prendre des décisions en permanence. Parce que pour être heureux-ses, ne l’oublions pas, il faut prendre des décisions. Alors, si nous osons franchir ces seuils pour claquer les portes sur ce qui nous fait souffrir, ce qui ne va plus et nous épuise, nous nous rendons compte que nous renoncions auparavant à notre propre bonheur.
Car le bonheur n’a pas de prix, mais il a des règles, et l’une d’elles consiste à oser être courageux-se. Exister, en fin de compte, c’est nous obliger à avancer, à mettre un pied devant l’autre, tandis que notre cœur s’ouvre sur les nouvelles opportunités avec du caractère et beaucoup de courage.