VOUS N’AIMEZ PAS LES DIVAS ?

Antoine: Moi j’adore les femmes fatales. Il y en a beaucoup plus au cinéma que dans la vraie vie. (Rires.) Très femmes et très fières de l’être, elles nous envoient un double message: elles adorent les hommes mais n’en ont pas du tout besoin et méprisent ceux qui veulent les protéger. Cette sûreté de soi, qui peut casser à tout moment, c’est sublime… Ça peut rendre fou.

Benjamin: Pas moi! La fille qui a un physique de rêve mais qui te lance des regards plein de mystère, ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’attire chez une femme, c’est un regard franc et rieur, l’idée qu’on va se marrer. Une femme comme Charlotte Rampling, je ne la trouve pas belle. En revanche, Ines Sastre, elle, est belle, généreuse et elle a une insolence prometteuse dans le regard.

Bertrand: Moi pareil: le jeu du mystère, ce n’est pas mon truc. Trop dangereux. Pour moi, une femme pas sympathique ne peut pas être belle.

Benjamin: Le plus craquant, c’est quand elle est belle et anticonformiste, un peu barrée. Une nana en robe du soir qui, dans le hall de l’Opéra, enlève ses sandales de 15 cm de haut parce qu’elle a mal aux pieds. Et pénètre dans la salle en les tenant sur son épaule…

Bertrand: L’ennui tue la beauté.