Les Clochette sont de grandes séductrices
Côté vie affective, les Clochette multiplient les rencontres et les conquêtes. Mais en sont rarement satisfaites. « Les hommes qu’elles rencontrent ne sont jamais à la hauteur. Et comme elles n’ont pas un caractère facile, à la moindre déception, ils sont immédiatement renvoyés. Elles ont tellement été frustrées par le passé qu’elles ne supportent pas la moindre petite contrariété.
En fait, elles méprisent les hommes, ayant pour beaucoup souffert à cause de leur père pendant leur enfance. Elles n’attendent donc d’eux que d’être adulées. » Mais en réalité, les Clochette souffrent… d’une forme de dépendance affective. « Ce sont encore des petites filles qui attendent qu’on les aime de façon inconditionnelle. Très inconsciemment, elles attendent des hommes qu’ils réparent leur vie psychoaffective. Mais cela ne peut pas marcher car personne ne pourra leur donner ce qu’elles n’ont pas reçu pendant l’enfance ».
Les Clochette se font du mal
Leur hyperactivité affective, professionnelle et sociale leur permet en tout cas une chose : ne pas penser à leur souffrance. Car si les Clochette paraissent tout réussir, en réalité, elles ont mal. Se font mal. Victimes d’elles-mêmes. « Elles ne savent pas qui elles sont. Elles ne se sont d’ailleurs jamais posé la question. Elles ne vivent que pour montrer qu’elles sont les meilleures, les plus belles, les plus fortes. Elles sont dans une forme d’ivresse. Le plus souvent, elles réalisent très tard la solitude dans laquelle elles se sont enfermées. Et prennent alors conscience de leur immense tristesse de ne pas avoir été suffisamment, ou mal, aimées ».