L’INFIDÉLITÉ, UNE SOURCE DE PROBLÈMES

« Moi, les embrouilles, les conquêtes, les mensonges, rien que d’y penser cela m’épuise d’avance. Je crois que je n’aurais pas l’énergie pour être infidèle. Et puis ma femme a des atouts qui me manqueraient si je m’éloignais. Non seulement on fait délicieusement l’amour ensemble, mais elle fait presque aussi bien… la cuisine ! Je n’en trouverais jamais une autre qui me comble autant », reconnaît Marc, 44 ans, en toute sincérité.

 

Eh oui… Ce n’est pas qu’une plaisanterie. Il semblerait bien que le confort soit un puissant vecteur de fidélité pour ces messieurs. Dans la série « être infidèle, très peu pour moi, j’ai trop la flemme », Julien avoue sans ambages : « J’ai tellement de boulot que j’ai surtout envie de me retrouver le soir peinard sur le canapé. Pour tromper sa femme, il faut déjà avoir du temps. »

 

Du temps, de l’énergie et un peu de curiosité. Car, comme le résume Saïd : « Les mecs infidèles, c’est la nouveauté qui les fait triper. Mais moi, la nouveauté ne me dit rien. Donc je ne vois pas pourquoi j’irais me démener pour un coup d’un soir. Mais je dis peut-être ça parce que je suis vraiment nul au lit la première fois ! » Réaliste. Mais la palme du pragmatisme revient sans aucun doute à Frédéric, convaincu que « l’hiver rend fidèle » et qu’en toute saison « tromper revient à multiplier les sources d’emmerdement. Déjà qu’une femme, ce n’est pas facile à gérer tous les jours. Alors deux en même temps… »