Un soutien-gorge confortable, même pour la gym douce
Dès qu’on transpire, il est effectivement important d’avoir un soutien-gorge dans une matière étudiée pour le sport. « Un soutien-gorge classique en coton n’est pas adapté, note le Dr Montaru-Rozain. Il reste mouillé. On constate alors souvent des mycoses sous les seins, surtout sous les grosses poitrines. »
Pour bien évacuer la transpiration, l’élasthanne peut être associé à des matières techniques respirantes qui gardent une sensation de sec sur la peau (Power mesh, Coolmax, Meryl, Climacool). Et même si ça ne paraît pas indispensable pour la gym douce et/ou au sol typepilates ou yoga, le confort gagné est appréciable. La bonne matière et la bonne coupe permettent notamment d’éviter les irritations. « Un soutien-gorge mal ajusté, dans lequel le sein nage, ou en dentelle, peut entraîner des frottements et des irritations au niveau du mamelon », constate la spécialiste.
Mieux vaut également des bretelles larges ou qui se croisent façon dos nageur, car elles ne risquent ni de glisser ni de cisailler l’épaule si on a une poitrine importante. C’est ce qu’a fini par constater Lucie: « Je fais un 85B, ma poitrine n’est donc pas trop gênante. Alors que j’ai besoin d’une vraie brassière de sport pour courir, au début je pensais que mon soutien-gorge habituel suffirait pour le yoga et le pilates. A l’usage, je me suis parfois retrouvée en plein exercice à devoir remonter la bretelle qui descendait ou dans la posture du chien tête en bas avec la prof qui avait une vue splendide sur mon décolleté. J’ai donc finalement opté pour l’option brassière + débardeur de sport bien ajustés. Je peux faire n’importe quel mouvement sans avoir à surveiller la situation. » Une brassière de sport sans coutures ou avec coutures plates laissera aussi moins de marques qu’un soutien-gorge classique.
Trois niveaux de maintien, en fonction de son activité
On distingue trois types d’activités sportives, qui nécessitent des niveaux de maintien différents:
– La marche, le yoga, le pilates sont des activités avec des mouvements doux, sans sauts ni impacts. Dans ces cas-là, pas besoin d’un fort maintien. On vise plutôt le confort avec des modèles sans coutures, aux bretelles larges et à la forme adaptée à sa tenue de sport. C’est la catégorie low impact.
– Avec le vélo/cycling, le fitness à impact modéré type Body Pump, le skiou la boxe, il peut y avoir des rebonds de temps en temps mais pas de manière trop répétée. On choisit alors un maintien intermédiaire, avec une bonne bande sous la poitrine et des bretelles larges. C’est la catégorie medium impact.
– Enfin, le running, le VTT, le tennis, les activités fitness à fort impact type Zumba ou Body Attack, la corde à sauter ou l’équitation impliquent des chocs répétés. C’est la catégorie high impact. « Pour ce type de sport, on doit opter pour un soutien-gorge de sport offrant un excellent niveau maintien, avec des formes étudiées et des coutures bien placées pour soutenir les seins et les accompagner dans les mouvements, explique la coach Fred Coelho. Pour mes clientes qui ont une forte poitrine, ce type de soutiens-gorge fait clairement la différence: elles se sentent plus à l’aise, ne sont plus gênées dans leurs mouvements ou dans leur respiration. »
Pas question de lésiner, on mise alors plutôt sur les marques spécialistes type Anita Activ, Thuasne ou Zsport, surtout si on a uneforte poitrine. Et si on pratique dans la semaine à la fois du tennis et du yoga, plutôt que d’utiliser le même, on achète deux soutiens-gorge différents adaptés à chaque activité. Dans l’idéal, on les change tous les 6 mois à un an maximum, car portés et lavés plusieurs fois par semaine, ils se détendent rapidement.