Pourquoi est-ce lui que j’ai choisi ? Quel est mon moteur affectif ? Quels sont les freins qui me retiennent ? Quel avenir se dessine ?
« Vous respirez tranquillement, calmement… » Confortablement assise, les yeux fermés, je laisse la voix de Claire Delabare m’emporter dans une douce torpeur. Je suis venue tester une séance de dessin projectif, une méthode qu’elle a conçue et qu’elle propose en travail individuel ou en atelier collectif. Psychothérapeute d’orientation jungienne et sophroanalyste, Claire Delabare est férue de peinture.
Son appartement est tapissé des toiles oniriques qu’elle peint sur fond de musique classique. Elle est convaincue que, à la manière de nos rêves, nos productions artistiques véhiculent des messages de notre inconscient. À condition que nous nous laissions aller à dessiner, sans vouloir maîtriser le geste. « Nos dessins expriment nos desseins », résume-t-elle.
Pour ma part, je suis venue travailler avec elle des questions qui concernent mon couple. Qu’est-ce qui me lie à l’homme que j’ai choisi ? Quel est le moteur de notre amour ? Où sont les obstacles qui entretiennent parfois ma crainte d’avancer ? Quelles sont nos perspectives d’avenir ? Claire Delabare a accueilli ma demande avec la certitude que le dessin fournira des réponses à ma quête, que « quelque chose émergera du dedans et s’organisera sur la feuille », qui m’éclairera sur le sens de cette rencontre.
Elle ajoute que cette expérience est profitable aussi pour les célibataires, dans la mesure où nos aspirations conscientes – rechercher tel type de partenaire, tel type de relation – sont souvent contraires au projet de notre inconscient qui, précise-t-elle, cherche plutôt à nous entraîner dans des voies qui nous font grandir.